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La réforme du "choc des savoirs" a suscité une vive opposition parmi les enseignants, les élèves et les parents du collège Kerfontaine et du lycée Benjamin-Franklin à Auray. Cette réforme viserait à élever le niveau de l'école en France. Cependant, elle est perçue comme discriminatoire et autoritaire par certains, et a conduit à des manifestations, y compris celle du 6 mai 2024 devant le collège de Pluneret.

Les principales préoccupations concernent l'organisation des cours de mathématiques et de français en groupes de niveau tout au long du collège à partir de la rentrée 2024 Cela conduira inexorablement à un tri social et scolaire, avec les élèves les plus en difficulté, relégués dans les groupes de niveaux les plus faibles. De plus, il y a des inquiétudes concernant les élèves en situation de handicap, à besoins particuliers ou dont la langue maternelle n'est pas le français, et comment ils seront placés dans cette nouvelle organisation des groupes de niveaux.

La réforme prévoit également d'uniformiser les connaissances enseignées à tous les écoliers de primaire avec des manuels labellisés par l'État et des programmes articulés autour d'objectifs annuels. Cela est évidemment une nouvelle entrave à la liberté pédagogique.

Cette réforme du "choc des savoirs" suscite encore et toujours une mobilisation significative pour son retrait, purement et simplement, et conduit encore à des manifestations et des expressions publiques de mécontentement. En ce sens, un appel national est lancé par la FCPE, l'intersyndicale des Enseignants et des associations de Lycéens pour une manifestation le samedi 25 mai. Dans le MORBIHAN, c'est à 10h30, à Lorient et Vannes que ces rassemblements se dérouleront.