Les actualités

Enseignants absents non remplacés, suppressions de postes d’enseignants par milliers, effectifs des classes trop élevés, séparatisme scolaire et social, harcèlement scolaire endémique, réformes violentes du lycée général comme professionnel, manque de moyens pour réussir l’école inclusive ou l'égalité filles-garçons, gratuité de l'école non effective...

Depuis des années, notre fédération alerte sur les maux de l’école et partage la colère sourde et froide qui monte de tous les territoires. En vain, car sous couvert d’une austérité budgétaire drastique justifiée selon eux par la baisse démographique, les décideurs ont fait le choix de ne pas écouter l’expertise des membres de la communauté éducative. Ils apportent des réponses décalées en proposant des réponses simplistes et d’un autre temps, comme restaurer la crainte des enseignants ou se concentrer sur la tenue des élèves et ne mettent pas les moyens nécessaires à la résolution des vrais problèmes à commencer par le recrutement massif d’adultes formés pour réinvestir les établissements scolaires. La crise de l’école publique compte pour beaucoup dans la crise que nous subissons aujourd’hui.

Aujourd’hui, nous sommes face à une société qui implose. Alors notre fédération, fidèle à ses valeurs et à son projet éducatif profondément humaniste et progressiste appelle à voter contre les candidats de l’extrême droite. Ils portent un projet de société qui ferait de l’école publique l’école du tri et de la division qui achèvera de fracturer notre pays. Une école qui confondrait autorité et autoritarisme, laissant de côté les plus faibles faisant ainsi peser le poids de l’échec du système scolaire et de l’absence de moyens sur les enfants et les familles.

Si elle devait devenir réalité demain, cette école triera demain, votre enfant, votre neveu ou nièce ou votre petit fils, votre petite-fille... Avez-vous la certitude qu’il ou elle sera dans la bonne case ?
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Si on lui en donne les moyens et le temps, l’école publique est la seule capable de permettre à tous les enfants de faire société et de la changer.

Les 30 juin et 7 juillet, opposons-nous à celles et ceux qui ne veulent pas de l'école de tous et pour tous.

Votons !